quelque chose au côté gauche

d'après "LA MORT D'ivan ilitch" de léon tolstoî

Crédit photo Rosalie Adam 

EN TOURNEE

 

> CREATION au THÉÂTRE DE LA HUCHETTE / PHENIX FESTIVAL 2021  

Les 7, 14, 21 ET 28 juin

> Du 28 OCTOBRE au 27 NOVEMBRE 2021 / STUDIO HERBERTOT

Les jeudis, vendredis et samedis à 19h

 

> FESTIVAL OFF AVIGNON 2022, DU 7 AU 30 JUILLET / THÉÂTRE LE PETIT LOUVRE - VAN GOGH

 

> FESTIVAL OFF AVIGNON 2023, DU 7 AU 29 JUILLET à 15H10 / THÉÂTRE DES CORPS SAINTS 

 

> Du 19 JANVIER au 21 JANVIER 2024 / THÉÂTRE BEAUX ARTS TABARD, Montpellier


Adaptation libre et interprétation Hervé Falloux

Mise en scène Séverine Vincent

Scénographie Jean-Michel Adam

Costume Jean-Daniel Vuillermoz

Lumière Philippe Sazerat

Son Félicien Adam

Durée 1h10 

Production L’ATELIER DE MARS / Communication Fous de Théâtre

Diffusion Passage production / Presse ZEF / Isabelle Muraour 

Avec le soutien de l’ADAMI DECLENCHEUR et du Fonpeps



Dans la Russie tsariste, Ivan Ilitch préside le tribunal de St Pétersbourg avec compétence et froideur.

Ayant brillamment gravi les échelons de la réussite sociale, rien ne l’intéresse plus que son prestige, l’apparat de sa vie mondaine et ses succès au whist. Sa vie est telle qu'il l'a toujours souhaitée : Facile, agréable, de bon ton.

Une petite douleur au côté gauche, et sa vie bascule : Au bord du précipice, il commence un chemin initiatique qui va le mener vers la lumière.

« Quelque chose au côté gauche », adaptation libre destinée à un seul en scène, propose de plonger les spectateurs dans le voyage introspectif de ce personnage à l’âme terriblement slave.



NOTE D'INTENTION / HERVE FALLOUX, ADAPTATION ET JEU

Il y a trois ans, j’ai eu « des problèmes de santé », comme on dit pudiquement. Les médecins n’étaient pas très optimistes. Maintenant, je vais bien. Il est grand temps pour moi de revenir sur cette étape de ma vie. C’est une nécessité.

Que me reste-t-il de cette expérience extrême ?

Des moments de grâce inoubliables, de clairvoyance, des heures de totale sincérité avec moi-même et avec les autres, des instants d’humour avec les médecins. Tout cela mêlé d’angoisse, de peur, de faiblesse, de bravoure. J’étais « Au monde ».

Ces souvenirs ont été mon fil rouge pour l’adaptation de la nouvelle de Tolstoï. Ce que j’ai essayé de traduire, c’est le cheminement vers la lumière de cet homme égoïste, avide de reconnaissance et de plaisir vain. La maladie n’est là que pour révéler l’humanité d’Ivan Ilitch et donner un sens à sa vie. C’est un électrochoc. La pièce est le combat d’un homme contre lui-même, pour sa rédemption. Aucune intention d’un voyeurisme malsain pour la mort mais relater un chemin difficile, parfois drôle vers la vérité et la grâce.

Je suis bien placé pour savoir que dans les moments les plus dramatiques, l’humour n’est jamais bien loin. En tout cas, c’est un positionnement dont je ne veux pas me départir, ni dans la vie, ni sur scène. Rien n’appelle à la lourdeur, surtout pas la maladie et la mort.

Une certaine continuité

 Non sans sourire et avec humour, je me dis que « Quelque chose au côté gauche » sera le dernier volet de « ma » trilogie. Il y a plus de 25 ans, j’ai adapté et joué « Mars » de Fritz Zorn pendant 3 saisons, il y a 5 ans j’ai adapté et mis en scène « Nuits Blanches » d’après Haruki Murakami, au Théâtre de l’oeuvre, aujourd’hui je souhaite jouer cette libre adaptation de « La mort d’Ivan Ilitch ». Des écritures, des époques, des cultures, des lieux différents mais les mêmes thèmes développés : vies entravées, insignifiantes, ratées. Déflagration d’un évènement violent (songe terrifiant chez Murakami, cancer chez Fritz Zorn, chute accidentelle chez Tolstoï) qui vient mettre en lumière la morbidité des vies. Il s’en suit un combat pour la vérité et la singularité de chacun.

Si cette oeuvre de la fin du XIXème nous captive toujours, c’est tout simplement parce qu’elle pose des questions éternelles : Quel est le sens de la vie ? Comment sortir de l’angoisse de la mort et de la finitude ? Ivan Ilitch est un homme de notre temps : Il rêve d’ascension sociale, de pouvoir, de luxe. Etre un « premier de cordée » ! Heureusement pour lui, un petit grain de sable, (Quelque chose au côté gauche) va gripper la machine et lui faire découvrir le meilleur de lui-même. Une humanité qui donne un sens à sa vie.

C’est un lieu commun (mais parfois, ils sont vrais) de dire que notre XXIème siècle n’a plus de repère. La course échevelée à la richesse, au bien-être personnel, à la consommation, engendre individualisme, égoïsme, repli sur soi. La pensée de Tolstoï, jamais moralisatrice, pleinement incarnée dans cet Ivan Ilitch de chair et de sang, de larmes et de désir, nous montre un autre chemin, une lumière salvatrice.

 

Note pour cette adaptation / Hervé Falloux

Je suis un adaptateur extrêmement fidèle aux écritures et aux oeuvres. Pour « Mars » de Fritz Zorn, pour « un privé à Babylone » de Richard Brautigan, pour « Nuits blanches » de Haruki Murakami, les critiques ont toutes souligné la fidélité et même l’hommage rendu aux écrivains à travers mes adaptations.

Pour « la mort d’Ivan Ilitch » le travail a été plus ardu. J’ai utilisé comme méthode de travail, celle des monteurs de cinéma qui s’éloignent du scénario et du tournage pour mieux servir le propos du réalisateur. C’est donc une libre adaptation (une fois n’est pas coutume) que je propose. Sans perdre la précision du langage de Tolstoï, je me suis appliqué à être plus concis, moins descriptif (nous sommes au théâtre) et à commettre quelques ellipses. La tension dramatique reste ainsi aigüe du début à la fin. Le suspense a toute sa place dans cette adaptation, c’est une course contre la montre.



 SÈVERINE VINCENT, MISE EN SCENE

Je connais Hervé Falloux depuis 25 ans. Nous avons souvent travaillé ensemble, dans des contextes très divers, de multiples plateaux teintés d’approches théâtrales aux couleurs contrastées. Je peux donc dire que je connais très bien l’acteur, ses facettes, l’étendue de son registre, ses (grandes) qualités et ses (petits) défauts.

Je connais aussi son travail intime, celui des projets qu’il porte, ce qu’il cherche, au fond. Sa quête d’artiste. Sa parole. On s’est toujours suivi de près, tous les deux, dans nos quêtes respectives. On s’est accompagnés, on s’est lus, conseillés ; pas mal de partage d’âme, en somme…

Et ici, il est avant tout question de ça : d’âme.

Il est question pendant une heure d’offrir en partage l’âme de ce pauvre Ivan Ilitch. Une âme toute déshabillée, totalement livrée au mystérieux voyage qui l’attend.

Lorsqu’Hervé m’a annoncé qu’il souhaitait revenir à la scène avec un sujet aussi sensible que celui de « La mort d’Ivan Ilitch », je me suis dit que les épreuves par lesquelles il venait de passer avaient dû laisser quelques balafres dans son beau moral… Et puis, connaissant si bien mon zèbre, ça m’a très vite interpellé : qu’est-ce qu’il fabrique ? Alors je lui ai demandé de me lire son projet à haute voix. Grand bien m’en prit ! J’ai immédiatement décelé, lors de cette lecture, l’incroyable matière vivante qui se dégage de son projet : c’est une éblouissante ode à la vie. Elle a tout de théâtral, cette adaptation, elle en est l’essence-même. Un homme (ou plutôt une âme), posé dans l’immatérialité, parcourt son existence, juste en mots incarnés, là, devant nous, sans aucun artifice.



REVUE DE PRESSE

Avec ce spectacle, on redécouvre les questions essentielles. Qu’est-ce que rater ou réussir sa vie. Retrouver la bonté première. S’étonner que vienne un réconfort imprévu. Mourir réconcilié. C’est singulièrement puissant. LE CANARD ENCHAINE

Hervé Falloux épouse le destin d’Ivan Ilitch avec la sincérité de ceux qui ne choisissent pas par hasard les textes qu’ils interprètent. TELERAMA

Un grand moment de théâtre baigné du blanc du «berceau et du linceul, de la vieillesse et de la sagesse» et de la lumière salvatrice. THEATRAL MAGAZINE .COM

Hervé Falloux signe l’adaptation de « La mort d’Ivan Ilitch » qu’il interprète avec malice. L’HUMANITE

Un « seul en scène » nécessaire et d’une actualité glaçante, à ne pas rater. Magistrale interprétation. JE N’AI QU’UNE VIE

Une magnifique prestation philosophique avec un poignant dénouement éthique dont on ne sort pas indemne. SORTIE-A-PARIS

Un seul en scène magnifiquement interprété. A2SPARIS

Une interprétation bouleversante. Il est logique que les bravos fusent, le défi est pleinement relevé. A BRIDE ABATTUE

Un beau seul en scène qui parcourt le temps d’une vie qui se cherche. HOTTELLO

Un petit chef-d’oeuvre ! Allez-y ! JEUX DE SCENES / RADIO SOLEIL

Un monologue d’une très grande beauté, une quête de lumière et de vérité. UN FAUTEUIL POUR L’ORCHESTRE

Le soliloque est ponctué par des moments de grâce, de clairvoyance et de totale sincérité, des instants d’humour aussi. Nous retrouvons la langue de Tolstoï, une langue slave faite de sui generis parfois bouleversante. TOUTE LA CULTURE

Tout est réussi dans ce spectacle. L’OEIL D’OLIVIER

Le courage, l’amour, c’est bien de cela qu’il s’agit ici. Remarquablement servi par un Hervé Falloux pénétré de sensibilité, entre humour et émotion, légèreté et profondeur, résonne d’une lumineuse actualité, mettant à jour les contradictions qui agitent nos existences. LA GRANDE PARADE

N’y-a-t-il pas plus grand échec que celui de passer à côté de sa vie ? Quelque chose au côté gauche est un rappel salutaire sur le caractère précieux et sacré de l’existence. -THEATRES.COM

Hervé Falloux joue avec beaucoup d'humanité ce personnage où légèreté et gravité s'entrelacent avec une grande justesse. DAFTY GENEROSITY /Retardataire Chronique(s)

Ce spectacle solo fait ressortir les thèmes obsessionnels de Tolstoï : l'ascension sociale, la chute, le pouvoir, le luxe, le sexe, la mort. Mais c'est à un regard lumineux et fraternel que nous convie finalement Quelque chose au côté gauche. PHACO

 

 

La mise en scène de Séverine Vincent est épurée, fort habile dans l’utilisation de l’espace et de la lumière. Quant à l’interprétation d’Hervé Falloux, unique protagoniste de cette lente et sombre décadence de ses illusions perdues, est absolument époustouflante de vérité. La tension dramatique entretenue d’un bout à l’autre de la représentation est telle que le public reste autant suspendu à ses mots qu’au langage de son corps. COUP DE THEATRE

Une remarquable performance d’acteur. M DE MONTMARTRE

Ce court texte est l’occasion pour Hervé Falloux d’exprimer son grand talent : sans aucun artifice, simplement avec son jeu, il nous donne à voir la transformation, y compris physique du juge arrogant en Ivan Ilitch, perclus de douleurs et d’angoisses. La mutation est saisissante. SORTIZ

On découvre avec plaisir ce court roman de Tolstoï, moins connu que ses grands romans. BLOG Culture FNES-FSU

 



Production, organisation, diffusion de spectacles vivants

François NOUEL

Tél : 01 48 84 75 79 - 06 74 45 38 64 

site réalisé par @t Point Com