"Interprétation élégante et subtile d’Anne Martinet"
LA TERRASSE
Avant-Premières à Paris :
mardi 9 mai / jeudi 11 mai / vendredi 12 mai à 16h
Théâtre Manufacture des Abbesses, 75018 Paris
Avant-Première à Avignon :
le 6 juillet à 21h20 / Théâtre Le Petit Louvre, Salle Van Gogh
Du 7 au 29 juillet à 21H20 / FESTIVAL OFF AVIGNON 2023
Théâtre Le Petit Louvre, Salle Van Gogh, relâches les mercredis
DATES DE TOURNEE
> Le 8 septembre à 19h / Festival de théâtre de Montigny-sur-Loing (77)
> Les 21 et 22 septembre 2023 à
20h30 / Salle des Hospitalières, 5 Grand
rue, CH-2900 Porrentruy
> Du 18 octobre au 2 décembre 2023 / MANUFACTURE DES ABBESSES, 75018 Paris, du mercredi au samedi à 19h
> Du 11 au 19 janvier 2024 sauf lundi / SALLE CAECILIA, Genève
> Du 6 septembre au 30 novembre 2024 / LA FOLIE THEATRE, 75011 Paris
Les vendredis et samedis à 19h30
Adaptation et jeu Anne Martinet
Mise en scène Juan Crespillo
Création lumière Stéphanie Daniel
Régie lumière et son Charly Thicot
Production Compagnie Le Phénix, Fondation Jan Michalski
Diffusion Passage production
Relations presse La Strada & Cies, Catherine Guizard
Durée du spectacle 1 heure / Public à partir de 15 ans
LE SPECTACLE
Madame C, une aristocrate écossaise, veuve et un peu désœuvrée, tombe par hasard lors d’une soirée au casino de Monte-Carlo sur un joueur dont l’allure et l’expressivité du comportement la fascinent.
Cette étrange rencontre ne durera que vingt-quatre heures qui bouleverseront sa vie pendant des années… son récit lui permettra de se libérer enfin de son passé.
Une femme qui décide de tout tenter pour sauver un homme perdu, entraînée presque malgré elle dans un tourbillon de passion.
STEFAN ZWEIG (1881-1942), l’auteur de la nouvelle
Né à Vienne en Autriche-Hongrie et mort au Brésil, écrivain, dramaturge, journaliste, influencé par Sigmund Freud et Montaigne, il a écrit des fameuses nouvelles dont 24 heures de la vie d’une femme, La confusion des sentiments, Le joueur d’échec, La peur, Lettre d’une inconnue…
NOTE D'INTENTION de ANNE MARTINET, adaptatrice et interprète
H24 est une adaptation contemporaine et intemporelle de la merveilleuse nouvelle 24 heures de la vie d’une femme du grand auteur autrichien Stefan Zweig. Cet auteur, que j’aime particulièrement, sait si bien dépeindre l’âme humaine et la force des sentiments à travers la beauté de son écriture que ce texte peut se porter à la scène.
J’ai essayé d’être au plus près du texte de Zweig en lui restant fidèle tout en le modernisant un peu, cherchant une fluidité pour le transformer en monologue tout en préservant la progression du suspens et des sentiments éprouvés par cette femme.
Comme comédienne, dire ces mots et traverser les émotions qui se dégagent de ce texte est un parcours intense à vivre, à ressentir, et à partager avec le public.
NOTE D'INTENTION de JUAN CRESPILLO, metteur en scène
H24, 24 heures de la vie d’une femme, voilà bien un titre qui raconte à la lettre notre travail, puisque nous suivons mot à mot, minute par minute, le déroulement chronologique des sentiments d’une femme et son bouleversement.
Cette écriture se prête particulièrement bien à être portée à la scène. Etre au niveau de l’écriture même, dans la densité des figures utilisées, dans le soin apporté à la rythmicité de la phrase, au son même des voyelles et des consonnes, chercher avec l’actrice d’être au plus près, au plus tendre, au plus physique du texte de Zweig. Anne Martinet, avec joie et humilité, en cherchant à travers ce rôle à lui livrer une part intime d’elle-même et en se me!ant au service de l’auteur, est totalement touchante, délicate et honnête.
REVUE DE PRESSE
Fabienne Pascaud - Sélection des 30 immanquables dans le Off
" Voilà une passionnante exploration de nos violences, émois et tourments sentimentaux"
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"Anne Martinet adapte et interprète la célèbre nouvelle de Stefan Zweig avec élégance et subtilité.
Une confidence intense mise en scène par Juan Crespillo.
Belle, élégante, subtile et entière, Anne Martinet porte les mots de cette aristocrate écossaise, veuve aisée sans grande occupation, qui raconte les vingt-heures qui ont transformé son destin. Lorsque face à un jeune joueur en perdition dans un casino, elle décida de s’élancer sur ses pas, fascinée et bouleversée, emplie du désir de le sauver du poison du jeu. Abandon brutal d’une vie confortable et rangée, l’élan incontrôlable de cette femme vers le joueur impénitent est raconté sans fard. Peu d’accessoires, quelques musiques de Bach à Arvo Pärt, c’est avant tout la langue, juste, limpide et tout en nuances de l’écrivain autrichien si habile à saisir les cheminements psychologiques tortueux de ses personnages, qui est ici rendue vivante par l’incarnation. La mise en scène est au service du texte, de son rythme et de sa musicalité.
Méandres psychologiques et passion incandescente." - Agnès Santi / Retrouver l'intégralité de la critique >>
Ses yeux bleus s’échappent de l’obscurité et viennent percer les regards de l’assemblée.
Gare à celui ou celle qui serait distrait car Anne Martinet délivre avec force les mots tranchants de son personnage.
H24. 24 heures de la vie d’une femme porte avec grâce et acuité la sublime langue de Stefan Zweig (1881-1942), ici adaptée en monologue par Anne Martinet elle-même, également comédienne, donc, de ce seule-en-scène saisissant. Il faut saluer (et redire) son impeccable incarnation, tout comme le travail sur la lumière, qui révèle avec justesse les émotions de son personnage.
Dirigée par Juan Crespillo, l’actrice distille juste ce qu’il faut pour émouvoir et nous faire plonger tête la première dans cette histoire d’amour romanesque. - Kilian Orain / Retrouver l'intégralité de la critique >>
" Ce seul en scène tout en douceur nous frappe en plein cœur et son impact en est d’autant plus grand. Un moment suspendu de grâce ! " Laurent Schteiner / Retrouver l'intégralité de la critique >>
" Comme dans une mise en abyme, la comédienne s’autorise et affronte avec brio le grand texte de Zweig. Nous sommes captivés, émus, bouleversés parfois. Un moment de grâce ! " - David Rofé-Sarfati / Retrouver l'intégralité de la critique >>
Crédit photos de la page Carole Parodi