Sarah Pèpe Autrice, metteuse en scène et comédienne
Morgane Klein Musicienne
Sandra Suire Vidéaste
Alexandrine Rollin Scénographe
Je voulais parler de la dette et de la catastrophe écologique à travers deux images : les déchets et la culpabilité individuelle.
La dette publique impose des sacrifices collectifs, pendant qu’on pousse à l’endettement individuel par la surconsommation, générant toujours plus de déchets. Ces déchets, symboles de notre société d’obsolescence, deviennent envahissants, comme une montagne qui nous immobilise.
C’est ainsi qu’est née Aline Gluck, femme rejetée qui trouve un cartable dans une poubelle pour sa fille. Moquée, elle s’endette pour « réhabiliter » son image, sombre dans la spirale du surendettement, puis l’exclusion. Honte, culpabilité, elle touche le fond.
Pour survivre, elle se donne une mission : investir les poubelles, éduquer au tri. Sa démarche éveille l’intérêt, mais bientôt elle est récupérée, puis rejetée comme une menace.
D’abord imaginée avec une fin tragique, Aline devient finalement le symbole d’une alternative : transformer l’exclusion en parole politique, retrouver sa légitimité par l’échange et la réflexion collective.
Sarah Pèpe
CROÎ(T)RE ?
De Sarah Pèpe
Quand l'aliénation par la dette mène à la joyeuse explosion des cadres !
Mme Gluck vit dans une poubelle. Tout a commencé par un objet trouvé : un déchet pour les uns, une ressource pour elle. Elle le prend pour sa fille, sans imaginer qu’elle va ainsi
exposer cette dernière au harcèlement de ses camarades.
Alors, pour la réhabiliter, Mme Gluck va faire ce qu’elle a toujours refusé : prendre un crédit à la consommation.
Le début de sa chute ? Partant de l’injonction à consommer, et de son corollaire, l’incitation à l’endettement, le parcours de Mme Gluck nous entraîne dans une réflexion sur la démocratie.
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LA PRESSE EN PARLE
"Allez-y donc toutes et tous l’applaudir et, comme elle, espérer en de possibles lendemains qui chantent." Yonnel Liégeois (Chantiers de culture)
"Sarah Pèpe nous emmène dans des zones sensibles, dans des espaces poétiques et météorologiques." Daniel Charlemaine (50/50 le magazine de l'égalité femmes/hommes)