Mbombo, la grand-mère de Koko, traverse le récit en créole guyanais, langue d’outre-monde. À travers elle, Koko s’adresse à Nono, fille du haut dignitaire qui l’a exilée.

 

Lors d’un concert officiel, Koko chante une chanson transmise par sa grand-mère. Offense involontaire : elle est emprisonnée, puis exilée. Le dignitaire ne pouvait prévoir qu’elle chanterait ce que la Première Femme ne comprendrait pas.

 

 La pièce explore la maternité, l’exclusion, le droit au choix : à qui appartient le ventre des femmes ?


Sur scène, un théâtre épuré, vivant, porté par les corps, les silences, et les voix de Leslie Lambeau, Roland Zéliam et Véronika Nugent. La lumière, signée Dominique Brémaud, sculpte l’espace.

 

Le créole est sur-titré.

NOT KOKO'S NOTES

 

En apparence, deux monologues croisés, deux figures de femmes.
L’une rêveuse, au début de sa vie : Nono ; l’autre plus âgée qui porte déjà un bout de son rêve : Koko.

 

Du récit émergent les voix, les corps, les chants.
On sent que les personnages vibrent, vivent, apparaissent et disparaissent de façon fluide ; ils existent autant que les comédien.ne.s disent, chantent, pleurent, rient, chuchotent.

 

Un théâtre-récit de chair et de corps, où les mots, si tant est qu’on trouve leur chemin organique, guident les acteurs.
Un chemin qui peut passer de la voix parlée à la voix chantée sans même qu’on s’en aperçoive.

 

C’est certainement la force de Not Koko’s Notes : un récit porteur de l’histoire de plusieurs générations, qui est toujours en lien avec le présent, dans la bouche de ses personnages autant qu’elle l’exige de ses acteurs.

 

Un éternel beau défi, qui se rapporte aussi à la jouissance de l’acteur, de convoquer tellement ce présent qu’il parvient à faire croire au public qu’il est en train de tout inventer.

 

Et c’est probablement le bouleversement qu’opère le théâtre lorsque cette hypnose agit
et que les corps et les mots s’ancrent tellement dans l’espace présent, que l’humain en oublie que le temps avance.

 

Anahita GOHARI

 


Dominique BREMAUD créateur lumière et directeur technique

Anahita GOHARI metteuse en scène associée

Valérie GOMA metteuse en scène

Leslie LAMBEAU joue surtout Nono

Véronika NUGENT joue Koko et la mère de Nono

 

Installée en Guyane depuis 2007, la Compagnie Théâtre de la Ruche développe ses créations à travers des résidences sur tout le territoire, en lien étroit avec les habitants, du littoral aux zones isolées. Soutenue par les institutions locales et nationales, elle bénéficie aussi d’aides pour la continuité territoriale.

 

 

Lauréat du dispositif « Constellations » (Avignon Festival & Compagnies, EAT, Théâtre Isle 80), le projet sera créé au Festival d’Avignon en juillet 2025. Il est soutenu par la DAC Guyane, la CTG, la ville de Matoury, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, ainsi que par le Tiers-lieu L’Accordeur, la Scène d’Intérêt National de Macouria et le festival « Grigny invite le monde ».



Production, organisation, diffusion de spectacles vivants

François NOUEL

Tél : 01 48 84 75 79 - 06 74 45 38 64 

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